28 juin 2012

Rock A Field 2012 #Day2



Day 2 :
Nous voilà de retour sur la route du Luxembourg pour ce deuxième jour, et surtout pour la raison essentielle de ma venue au RAF : les Dropkick Murphys.



Mauvaise nouvelle sur le départ, la pluie s'est invitée pour ce 2e jour. Le champ risque de se transformer en bain de boue. Le K-Way est de sortie, et à priori, les Converses vont morfler.


Arrivée tranquille vers 15h pour le passage de Lostprophets. Pas forcément fan, un rock un peu trop pop et djeun's à mon goût, mais je sais que c'est le genre de chose qui peut envoyer plus sérieusement en concert.

Confirmation sur la petite scène. Des gros riffs bien lourds et des mélodies qui vont bien (qui s'apprécient aujourd'hui avec des boules quiès... voir #Day1).



Confirmation également pour la boue. Le "Startin' Stage" est de loin le terrain le plus gadoueux. Surtout que pour passer d'une scène à l'autre, l'accès est... pentu.



Un petit tour rapide du côté de Mutiny On The Bounty, gloire locale puisque le groupe est Luxembourgeois. Même style et même constat que pour Lostprophets, même si j'accroche moins. 

Mais c'est certainement parce que mon esprit est déjà tourné vers le "Startin' Stage", pour les Dropkick Murphys. Nous quittons donc la mutinerie du "A Stage" bien avant la fin de la rébellion. Je me prépare alors à hurler, sous la pluie de plus en plus battante, devant une scène encore vide : "LET'S GO MURPHYS !!".

Des techniciens et musiciens sont alors en train de faire la balance. Je suis pris d'un doute. Ce barbu me dit un truc.


Oh putain. Je le reconnais. Il fait parti d'un groupe que j'ai repéré avant de venir sur le festival. Un groupe de merde allemand ou belge (peu m'importe à ce moment là, tout est de la merde). Je vérifie le programme. Je le re-check à nouveau. Qu'en est-il des Murphys ? Déjà passés ? Annulés ? Reportés ?

Ma chère et tendre, chope un technicien par le colback : "ILS SONT OÙ ???". Le mec nous répond un truc vague : "...problème de camion ...reportés en dernier ...me faîtes pas de mal".

Il revient 5 minutes plus tard pour nous annoncer (très sympa ce technicien) qu'ils joueront à la place de Justice. Ils devaient passer à 16h40, je check le programme : Justice était programmé à minuit. Fuck.

Une putain de pluie battante, le vent qui se lève, 7h à attendre. Ça pue.

Le groupe qui les remplace au pied levé s'amène donc sur scène. Triggerfinger de leur petit nom. Apparemment c'est la 2e fois qu'ils jouent aujourd'hui, puisqu'ils étaient présents, avant que nous arrivions, sur la même scène quelques heures auparavant.

Pendant à peu près une heure, j'en oublie presque les Murphys (PRESQUE). Parce qu'il s'avère que ce groupe (belge) de merde assure, que ces mecs assurent comme des malades. Et notamment le chanteur, qui gratte sa guitare comme un ouf, hurle du grave et de l'aigu dans le micro, se jette dans la foule... en costard trois pièces.

Le batteur fait aussi son effet avec son solo et son costard à rayures rouge et blanc. Et le bassiste sort tout droit d'une série B/Z américaine. On dirait un videur d'une boîte de nuit ou un pote à Steven Seagal.

Mais les messieurs savent aussi transcender la foule avec de la petite reprise pop sympatoche.



Puis vient Biffy Clyro, que l'on regarde de très loin. Car dégoûtés de la perspective de devoir attendre jusqu'à minuit. 

Avec notamment deux heures à supporter la putain de souris morte canadienne, Deadmau5 (encore un développeur à la con...). Avec notamment la pluie qui ne faiblit pas, loin de là. Avec cette putain de gadoue qui s'empire et les gens qui commencent tous à se casser la gueule, quand les plus joyeux ne font pas de la luge sur des cartons. Avec notamment la température qui descend au fur et à mesure que la soirée avance. Avec la foule qui ne désemplie pas sous le chapiteau et les gens qui se bousculent sans arrêt.

La décision est prise. On se casse. Alors que Two Doors Cinema Club entame son concert.

Bilan de la journée :
Je repars donc extrêmement déçu de cette deuxième journée, puisqu'après tout, je ne suis venu à ce festival que pour les Dropkick Murphys.

Même si évidemment le reste de la programmation nous a réservé de bonnes surprises, c'est tout de même un sacré gout de boue amer qui reste dans la bouche. Un petit tour dans les journaux Luxo m'expliquera que c'est en fait le camion de Justice qui n'est pas arrivé jusqu'au pays du Grand Duché. Que les organisateurs ont dû réajuster le planning et ont propulsés le groupe de Boston à minuit en tête d'affiche.

Vu le temps plus que merdique, voulant épargner une attente sans fin et une courte nuit de sommeil à ma chère et tendre travaillant le lendemain, nous sommes donc partis. Avec pour seul souvenir des DKM deux t-shirts du stand de merchandising.

Je finirais par cette mauvaise blague, en disant qu'il n'y a pas de Justice.

Ou alors je finirais par une chanson des Dropkick Murphys...



Edit : La programmation du dimanche étant quand même résolument plus rock, les groupes de groupies de 15 ans se sont fait bien plus rares. Mais je pense que la pluie ne les a pas aidés non plus à venir verser une larme devant les chanteurs à la mèche rebelle.

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